Quand on l’attaque, l’Empire contre attaque
“Quand on l’attaque, l’Empire contre attaque”
article écrit par l’EOA VALLET, Scribe de la promotion, paru dans la Revue Casoar de janvier 2007.
L’article paru dans Ouest France le lendemain du 2S n’aura pour ainsi dire retenu de la reconstitution de la bataille d’Austerlitz par la promotion capitaine Beaumont que cette perche anachronique conduisant Dark Vador à s’introduire dans les lignes de grognards et à brandir au feu son sabre-laser..
Et pourtant. Le Carré de la promotion avait mis un point d’honneur à revenir sur l’aspect historique de la bataille, tant celle-ci avait évolué ces dernières années au fur-et-à-mesure de la transmission des archives 2S « mises à jour » par chaque nouvelle promotion. Il faudrait ajouter à cela que la menace de réduire les fonds pour l’année suivante formulée par le Général commandant les Ecoles avait également œuvré en ce sens. Et c’est tant mieux, car les spectateurs venus assister à cette 50ème reconstitution sur le plateau dit de Pratzen, tant la ressemblance avec le lieu originel de la bataille choisi par la promotion Franchey d’Esperey - représentée en ce jour de victoire par son Père-Système - est frappante, ont paru enchantés.
Le beau temps de mise, qui vit le Soleil d’Austerlitz rayonner tout au long de la journée, et ce malgré les deux semaines de pluie ininterrompues qui avaient accompagné les répétitions, les stands de grognards tenus par des amateurs passionnés par la figure de l’Empereur, et dont le physique, l’accoutrement et les mimiques ne pouvaient que sûrement fort ressembler aux valeureux soldats de l’Empire - le même teint rougeâtre, les mêmes chicots pourris, la même chevelure hirsute…- les quelques perches de bon goût (forcément) imposées n’ont pu que compléter cette représentation finalement simple mais originale, à l’instars de la sortie finale emmenant le Poireau, Napoléon, son Etat-major, et la version miniaturisée de sa personne – un enfant ravi de jouer les grands airs – sur une nacelle à plus de 15 mètres de hauteur pour y sabrer du champagne, disparaître dans un nuage de fumée, et quitter les lieux dans une carriole tirée par un cheval.
Mais le 2S, c’est aussi l’appel des promos et son caractère intime et solennel. Renouant avec se qui s’était fait il y a deux ans et plus, la cérémonie eut lieu au Musée du Souvenir. Chant de promotion, hommage au dernier saint-cyrien mort l’été dernier, le Capitaine de Soos, et appel des promotions présentes, et traditionnelle collecte de fonds au profit de la Saint-Cyrienne.
La journée s’est finalement achevée, après un temps de répit pour certains, de mondanités pour d’autres, par le bal de l’Empereur au cercle Le Puloch, ouvert par le Carré de la promotion en tenues d’Empire.
Une victoire de plus pour l’Empire !
EOA VALLET, scribe de la promotion
Posted by Le Scribe under Non classé |