1939-1945
La première campagne de France s’achève par une défaite, l’Ecole est occupée par les Allemands. Elle ouvre à nouveau ses portes le 16 décembre 1940 dans l’ancien quartier du R.I.C.M, la caserne Miollis. L’Ecole Militaire d’Infanterie de Saint-Maixent se joint à elle.
Très vite l’esprit saint-cyrien s’empare du site, la remise des Casoars, la célébration du 2S et du Triomphe, le PDB, témoignent de la pérennité de cet esprit de tradition.
Suite à l’invasion de la zone libre par la Wehrmacht, l’Ecole est dissoute le 27 novembre 1942, mais cet esprit perdure au travers des maquis dans lesquels s’engagent, aux côtés de leurs anciens, les élèves tout juste sortis de la Spéciale.
1942 1945 GRANDE BRETAGNE AFRIQUE DU NORD
A la dissolution de la Spéciale en novembre 1942, des écoles de formation sont mises sur pied et développent un esprit semblable à celui de Saint-Cyr. L’Ecole de Cherchell en Afrique du nord forme de novembre 1942 à mai 1945 4500 officiers ou aspirants toutes armes pour les années de la libération : les Forces Françaises de Tunisie, le Corps Expéditionnaire d’Italie puis la première armée, ainsi que la deuxième Division Blindée.
Durant cette période une autre école rattachée à Saint-Cyr fonctionne en Grande-Bretagne, l’Ecole Militaire des Cadets de la France Libre. Située à Malvern puis à Ribbesford, elle est créée à l’automne 1940 par le Général de Gaulle. Dissoute en juin 1944, une loi devait décider en 1954 que les anciens élèves de cette école ayant satisfait aux examens de sortie, seraient à tous points de vue considérés comme issus de l’Ecole Spéciale Militaire.
Le 25 juillet 1944, deux vagues de bombardiers alliés écrasent sous leurs feux le sanctuaire saint-cyrien, l’ancienne Maison Royale de Saint-Louis qui abritait alors un siège de la Gestapo. Les 10 et 12 août deux nouveaux bombardements stoppent une colonne de blindés ennemis et réduisent en cendres ce qui restait encore de l’Ecole, fièrement dressé : le Musée du Souvenir.
Dans le bas de la cour Wagram, face aux vieux bâtiments édifiés par Mansard, on avait, entre les deux guerres, élevé un monument à la mémoire des Saint-Cyriens morts pour la Patrie. Le monument portait cette inscription dédicatoire :
1914-1918
Ils s’instruisent pour vaincre
A la gloire
des élèves de Saint-Cyr
tombés au champ d’honneur
La plus grande partie du monument fut détruite, la partie gauche s’écroula. Des mots gravés sur le marbre ou sur la pierre, seuls quelques uns subsistèrent. Ceux-ci :
VAINCRE
GLOIRE
SAINT-CYR
HONNEUR
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